Aysel, diététicienne en poursuite de cursus
Aysel, diététicienne en poursuite de cursus : Bachelier en Diététique (spécialisation en nutrition du sportif), Master en Santé publique (finalité Gestion des établissements et Services de soins).
La réussite ne s’obtient pas en un jour, elle s’acquiert au fil du temps, avec de la discipline et de la persévérance
Pourquoi t’es-tu orientée vers des études de Diététique Aysel ?
Lors de mes études secondaires, j’étais douée pour les sciences (Chimie, Biologie humaine) et, en rentrant à la maison, j’adorais cuisiner et concocter des pâtisseries.
A mes yeux, la seule profession pouvant allier sciences et cuisine était celle de diététicienne que je rêvais de pratiquer depuis l’âge de 14 ans.
Pourquoi avoir choisi la HELdB Aysel ?
J’ai rejoint la HELdB pour l’accueil des étudiants, pour la pédagogie qui y était développée, pour l’encadrement et l’écoute active du corps professoral ainsi que pour l’organisation du programme d’études.
Quels sont les points forts de notre formation ?
Les enseignants sont véritablement passionnés, à l’écoute des étudiants et disponibles ; ils se tiennent à jour par rapport aux avancées scientifiques de la santé et de la nutrition :
la Diététique est une discipline scientifique ! Cependant, que les nouveaux n’aient pas peur car, à la HELdB, toutes les bases scientifiques sont reprises en première année.
Le cursus comprend également des cours d’Épidémiologie nutritionnelle et de Méthodologie de la recherche qui permettent aux étudiants d’une part, l’apprentissage de recherches scientifiques méthodique et rigoureuses et d’autre part, la réalisation d’un travail de fin de d’études de qualité.
Dès la première année, il y a beaucoup de cours de Diététique (diététique générale, diététique thérapeutique, diététique de la femme enceinte, de l’adolescent, du sportif, du végétarien et du végétalien, …).
Quel est ton parcours de diététicien depuis l’obtention de ton diplôme en 2022 ?
J’ai décidé de poursuivre mes études par un Master en Santé publique, finalité Gestion des établissements et Services de soins à l’ULB.
En janvier 2024, j’ai également complété ma formation par une spécialisation en Nutrition du sportif à l’UCL.
Actuellement, quel est ton quotidien de diététicienne ?
Actuellement, outre mes études de master et ma spécialisation, je rédige un article scientifique (avec la collaboration d’une enseignante de la HELdB et d’un chercheur de LabIRIS) sur l’analyse de la composition corporelle et les apports alimentaires des étudiants en première année à la HELdB afin de savoir si la transition de l’enseignement secondaire vers l’enseignement supérieur s’accompagne ou pas d’une prise de poids chez les étudiants. Cet article fait suite à mon TFE.
Quels sont tes centres d’intérêt dans la Diététique ?
Mes centres d’intérêt dans la Diététique sont la recherche et l’enseignement. La prise en charge thérapeutique et plus particulièrement la prise en charge diététique en gastro-entérologie et oncologie me passionne.
A ton avis Aysel, quels sont les (nouveaux) défis que doivent relever les diététicien.ne.s ?
D’après le rapport de l’OMS (2022), plus de la moitié (59 %) des adultes en Europe sont en surpoids ou obèses (la tendance est à la hausse) et près d’un tiers des enfants en Europe sont touchés par le surpoids ou l’obésité ! L’Europe est donc, après l’Amérique, la deuxième région dans le monde où la prévalence de l’obésité est la plus élevée.
Faire connaître et valoriser les compétences du diététicien auprès des acteurs/décideurs politiques pour cibler davantage de remboursements des consultations diététiques notamment dans le domaine de la prévention du surpoids de l’obésité et des pathologies qui y sont relatives.
Par ailleurs, la Diététique est une science qui évolue. Il est inconcevable que des personnes saines ou malades soient encore aujourd’hui prises en charge sur base de recommandations diététiques obsolètes dans le milieu libéral, hospitalier ou encore dans les institutions pour personnes âgées. D’où l’importance de la formation continue après l’obtention du diplôme !
De plus, il faut se tenir au courant des nouvelles technologies ayant trait à la Diététique comme les nouvelles applications sur smartphone, les montres électriques/podomètres, les balances « diététiques » et les nouvelles tendances dans le monde de la parapharmacie. Avons-nous suffisamment de preuves scientifiques que pour pouvoir les conseiller à nos patients ? Le défi des diététiciens est aussi de dénouer le business-marketing et fake-news de ce qui est scientifiquement prouvé !
Enfin, la Santé publique évolue, nous devons aujourd’hui concevoir la santé dans une approche pluridisciplinaire : une prise en charge holistique du patient est plus efficace. Autrement dit, seule, la prise en charge diététique peut ne pas être suffisante pour optimaliser la santé de nos patients. Les diététicien.nes devraient davantage collaborer avec les médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, psychologues, …
Ton métier de diététicienne Aysel, en 5 mots-clés :
Pédagogie, patience, communication, recherches scientifiques, esprit critique.