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Charlotte, diététicienne et chercheuse

Charlotte, diététicienne, chercheuse : Bachelier en Diététique (spécialisation en Diététique pédiatrique), Master en Santé publique (finalité Epidémiologie et Biostatistique).

 

« Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie » Confucius

 

Pourquoi t’es-tu orientée vers des études de Diététique Charlotte ?

Mon intérêt pour l’alimentation équilibrée remonte à l’enfance. À l’âge de 10 ans, j’ai demandé à ma mère de m’acheter un livre de « recettes santé » de Solveig Darrigo, une diététicienne française.

Grande gourmande, j’ai grandi dans une famille où l’amour passait par la cuisine. J’ai par ailleurs toujours aimé aider et écouter les autres. Après un essai d’études dans une autre branche, la formation en Diététique s’est imposée comme une évidence, me permettant d’allier mes centres d’intérêt et mes points forts.

 

Pourquoi avoir choisi la HELdB Charlotte ?

En tant que Bruxelloise et ayant réalisé toute ma scolarité dans l’enseignement non confessionnel, je me suis naturellement tournée vers la HELdB qui remplissait tous mes critères.

 

Quels sont les points forts de notre formation ?

La formation que j’ai suivie à la HELdB a été riche en enseignements théoriques, dispensés par des enseignants de la Haute Ecole mais aussi par des professeurs invités experts dans leur domaine ou ayant une pratique clinique. C’était une réelle plus-value pour la formation.

Un autre point fort était le niveau d’exigences concernant la pratique, avec de nombreux travaux pratiques (laboratoires, cuisines), des tests très réguliers sur la connaissance des valeurs nutritionnelles moyennes ou encore des simulations de consultations.

Le corps professoral était très ouvert, humain et attentif aux besoins des étudiants mais également aux difficultés que certains étudiants pouvaient rencontrer.

 

Quel est ton parcours de diététicienne depuis l’obtention de ton diplôme en 2008 ?

Après un bref passage dans une entreprise de consultance dans l’agro-alimentaire, j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’équipe du CIRIHA (Centre de Recherche et d’Information sur les Intolérances et l’Hygiène alimentaire), qui dépendait de la HELdB.

En 2016, l’équipe de recherche du CIRIHA a été intégrée à LABIRIS (l’Institut de recherches de la CoCoF) où je travaille encore actuellement comme chercheuse.

J’ai également la chance d’être professeure invitée à la HELdB depuis septembre 2023 où j’interviens dans l’une des deux options de Bloc 3 Diététique : « Ecologie alimentaire : du projet à l’assiette ». En parallèle de mon activité principale de recherche, j’ai aussi une activité indépendante qui me permet de participer à des projets de Santé publique et de donner des formations, notamment en crèches.

J’ai complété ma formation initiale de diététicienne par une spécialisation en Diététique pédiatrique (2013-2014) ainsi que par l’obtention, en 2021, d’un Master en Santé publique, finalité Epidémiologie et Biostatistique à l’ULB. Je suis membre effectif du CEDE (asbl Club Européen des Diététiciens de l’Enfance) et co-autrice d’un ouvrage sur le végétarisme pour les diététiciens pédiatriques paru en 2021.

Enfin, j’ai publié en 2023 un article scientifique sur l’évolution de la consommation de la consommation de fruits chez les adolescents européens en lien avec les inégalités sociales.

 

Actuellement Charlotte, quel est ton quotidien de diététicienne ?

Je lis beaucoup d’articles scientifiques pour des projets de recherches, pour rédiger des articles ou préparer des séminaires et des conférences, j’effectue des calculs nutritionnels, j’analyse des données de consommation alimentaire, j’encadre des étudiants en stage ou pour leur TFE, …

 

Quels sont tes centres d’intérêt dans la Diététique ?

Mes centres d’intérêt principaux sont la diététique pédiatrique, le végétarisme, l’alimentation durable, les sources alternatives de protéines, l’hydratation, l’intérêt nutritionnel des produits de la ruche, les méthodes de recueil et l’analyse de données alimentaires.

 

A ton avis Charlotte, quels sont les (nouveaux) défis que doivent relever les diététicien.ne.s ?

Un grand défi de notre profession est la défense du titre de diététicien, au vu de la pléthore de nutrithérapeutes, nutritionnistes non-diététiciens et non-médecins, thérapeutes certifiés en nutrition, … qui peuvent décrédibiliser notre métier et véhiculer des informations erronées et parfois dangereuses pour les patients.

Un autre défi est celui de jongler avec les réseaux sociaux et les nouvelles technologies pour lutter contre l’intox en matière d’alimentation et pour rester en contact avec ses pairs et être crédible auprès de ses patients ou bénéficiaires.

Enfin, la Diététique est une Science en mouvement, nous devons nous mettre à jour en permanence, mais ce n’est pas nouveau …

 

Ton métier de diététicienne Charlotte, en 5 mots-clés :

Gestion de projet, recherche, variété, collaboration, séminaires.