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Morgan, diététicienne et adjointe de direction de plusieurs crèches

Morgan, diététicienne, adjointe de direction de plusieurs crèches (promotion de la santé) : Bachelier en Diététique (spécialisation en Diététique de la personne âgée), Master en Santé publique (finalité Politique, Système et Promotion de la santé).

 

« Que ton aliment soit ta seule médecine » Hippocrate

 

Pourquoi t’es-tu orientée vers des études de Diététique Morgan ?

Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été fascinée par le lien entre ce que nous mangeons et notre santé globale. L’impact de la nutrition sur notre bien-être m’a naturellement conduite à choisir des études en Diététique.

En tant que diététicienne, je peux aider les individus à comprendre comment leurs choix alimentaires affectent leur bien-être : c’est une opportunité gratifiante de pouvoir contribuer positivement à la santé de ceux qui m’entourent.

De plus, le domaine de la Diététique offre une multitude d’opportunités professionnelles passionnantes et diverses. En plus d’exercer en tant que diététicienne indépendante, il existe des perspectives dans la nutrition clinique, l’éducation, la recherche et même dans l’industrie alimentaire. Cette diversité m’a permis de voir les études de Diététique comme une formation polyvalente et enrichissante pour ma future carrière professionnelle.

 

Pourquoi avoir choisi la HELdB Morgan ?

Après avoir visité deux hautes écoles, la HELdB m’a semblé être plus humaine. Comme il s’agissait d’une réorientation professionnelle, il était primordial pour moi de me sentir bien et d’être écoutée. Je n’ai pas été déçue car j’ai rencontré des professeurs très humains, dévoués et qui ont pu m’aider dans les disciplines qui me posaient plus de difficultés. Cette atmosphère chaleureuse et cette attention personnalisée ont renforcé ma décision de choisir la HELdB pour mes études en Diététique. Je savais que dans cet environnement, je pourrais m’épanouir pleinement et recevoir le soutien nécessaire pour réussir ma réorientation professionnelle.

De plus, la localisation géographique de la HELdB et sa facilité d’accès étaient également un critère important dans ma décision, cela a rendu mes études plus pratiques et ont favorisé mon engagement dans la vie étudiante et les activités extra académiques.

 

Quels sont les points forts de notre formation ?

Je dirais que les points forts sont les professeurs en eux-mêmes. En fonction des cours et des spécificités nous avions cours avec des biologistes, des diététiciens spécialisés, des médecins, des pédiatres, des juristes, …

 

Quel est ton parcours de diététicienne depuis l’obtention de ton diplôme en 2016 ?

J’ai d’abord commencé ma carrière de diététicienne en travaillant dans un cabinet privé.

Par la suite, j’ai choisi de me spécialiser dans la Diététique de la personne âgée, une décision qui m’a permis d’approfondir mes connaissances et d’acquérir une expertise spécifique dans ce domaine.

J’ai ensuite eu l’opportunité de travailler dans le domaine de la « Qualité » pour un grand traiteur bruxellois, une expérience que j’ai particulièrement appréciée. Être en mesure de combiner mes compétences en Diététique avec la gestion de la qualité alimentaire a été enrichissant et stimulant. Pendant toute cette période, j’ai choisi de rester diététicienne indépendante complémentaire car je tenais à maintenir un lien direct avec mes patients et à avoir la liberté de développer ma pratique de manière autonome.

Par la suite, j’ai décidé de poursuivre mes études en effectuant un master en Santé publique (finalité Promotion de la Santé) à l’ULB. Cette expérience m’a permis d’approfondir ma compréhension des enjeux de santé publique liés à la nutrition.

Aujourd’hui, je travaille davantage dans le domaine de la Santé publique tout en restant consciente que tout est lié.

Je considère que mes différentes expériences professionnelles enrichissent ma pratique de diététicienne et me permettent d’aborder les problématiques de santé de manière holistique.

 

Actuellement, quel est ton quotidien de diététicienne Morgan ?

Aujourd’hui je suis moins dans la Diététique mais elle ne me quitte jamais réellement. Je travaille dans les crèches en tant qu’adjointe de direction. Cela me permet de m’occuper de la Diététique, de créer des projets de Promotion de la santé, de surveiller la santé des bébés, …

 

Quels sont tes centres d’intérêt dans la Diététique ?

Il y en a beaucoup ! Et je dirais que cela change en fonction de ma vie aussi. Au départ, je ne jurais que par la diététique clinique, puis finalement je me suis retrouvé à travailler dans le domaine de la « Qualité » pendant plusieurs années et j’ai adoré ça. À côté de cela, j’ai toujours aimé prendre en charge les adolescents ou adultes souffrant de TCA (Troubles du Comportement Alimentaire). J’ai d’ailleurs pu créer de chouettes projets de promotion de la santé à l’ULB lors de mon master.

 

Quels sont les (nouveaux) défis que doivent relever les diététicien.ne.s ?

La première difficulté est qu’on est confrontés au défi de fournir une éducation nutritionnelle précise et basée sur des preuves scientifiques dans un environnement médiatique saturé d’informations contradictoires et de messages promotionnels.

Ensuite avec l’augmentation de la prévalence de l’obésité et des maladies chroniques liées à l’alimentation, les diététicien.ne.s sont confronté.e.s au défi de promouvoir des habitudes alimentaires saines et de contribuer à la prévention de ces conditions.

Il y aussi le fait que les diététicien.e.s doivent être en mesure de fournir des conseils nutritionnels adaptés aux besoins spécifiques des différentes populations, y compris les groupes ethniques divers, les personnes âgées, les enfants et les personnes atteintes de conditions médicales spécifiques.

J’ajouterais qu’avec l’émergence de nouvelles technologies telles que les applications mobiles, les dispositifs de suivi de l’activité physique et les plateformes en ligne, les diététiciens doivent s’adapter pour intégrer ces outils dans leur pratique afin d’améliorer l’efficacité et l’accessibilité des services nutritionnels. Par ailleurs, l’émergence de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle pourrait ouvrir de nouvelles perspectives dans la prise en charge et dans la prévention de certaines pathologies.

Enfin, je dirais qu’à l’heure actuelle, avec une prise de conscience croissante des implications environnementales de nos choix alimentaires, les diététicien.ne.s sont appelés à promouvoir des pratiques alimentaires durables et respectueuses de l’environnement.

En relevant ces défis, les diététicien.n.es peuvent jouer un rôle crucial dans la promotion de la santé et du bien-être à l’échelle individuelle et collective.

 

Ton métier de diététicien en 5 mots-clés :

Prévention, éducation, non culpabilisant, empathie, écoute.