La formation d’ingénieur à l’Institut Meurice

Découvre notre formation d’ingénieur industriel résolument pratique, intégrant la recherche et les besoins du monde industriel.
Cinq spécialisations différentes, aux enjeux sociétaux importants, sont disponibles dans des domaines porteurs,
en phase avec la réalité industrielle d’aujourd’hui.

 

Bachelier en Sciences Industrielles

Le diplôme de Bachelier de transition a pour objectif principal la préparation au cycle suivant.

Il s’agit d’une formation polyvalente visant l’acquisition et l’exploitation des concepts des sciences fondamentales en vue de leur application aux sciences de l’ingénieur industriel.

Nous y retrouvons notamment les mathématiques, la physique ainsi que la chimie et la biochimie qui constituent une part importante de la formation pour satisfaire aux exigences des spécialisations proposées dans le Master.

Les sciences appliquées et les techniques de l’ingénieur font également partie de ce premier cycle et constituent des piliers essentiels de la formation. Finalement, les cours interdisciplinaires permettent l’acquisition de compétences transversales, de nature organisationnelle, relationnelle, communicationnelle et réflexive.

Ce premier cycle de trois ans se clôture par un stage en milieu professionnel. Il permet le développement progressif et intégrateur des compétences requises, tout en autorisant une réflexion sur la pratique professionnelle.

 

Master en environnement


De manière générale, vous développerez les clefs vous permettant de mieux appréhender les enjeux environnementaux qui prennent une place de plus en plus importante dans notre société. Cette thématique met l’accent sur les méthodes d’échantillonnages, d’analyses (spectroscopie, chromatographie, …) de suivis de contaminants (hydrocarbures, métaux lourds, …) dans différentes matrices (solides, liquides ou gazeuses).

Outre les cours communs à l’ensemble de l’orientation Chimie (génie environnemental, chimie physique, opérations unitaires du génie chimique, chimie industrielle, bureau d’études), la filière Environnement met l’accent sur la détection et le comportement des contaminants (bioaccumulation, biodisponibilité, diffusion, lixiviation, …), leur traitement (désorption thermique, encapsulage, phytoremédiation, …) et la mise en avant de la chimie verte (utilisation de matériaux renouvelables, valorisation de sous-produits, économie de l’atome, …). La méthodologie et les techniques utilisées tiennent compte de l’évolution technologique (amélioration des techniques de d’analyses et de remédiation) ainsi que des changements de législation (obligation de contrôler les rejets industriels, nouvelles normes d’émission, …).

Le contenu des cours théorique de la filière Environnement est illustré et concrétisé par des travaux pratiques, des séminaires et un bureau d’études permettant par la suite à nos diplômés de s’intégrer parfaitement dans de grandes entreprises, PME ou spin-offs, dans des laboratoires académiques et centres de recherche (fondamentale et/ou appliquée), dans des organismes de contrôle et d’expertise, …

Master en biotechnologie pharmaceutique


De manière générale, les biotechnologies appliquent les sciences et la technologie à des organismes vivants (microbiens vs animaux vs végétaux) de même qu’à leurs composantes, produits et modélisations ; afin de modifier des matériaux vivants ou non vivants aux fins de production de connaissances, de biens ou de services.

De manière spécifique, les biotechnologies pharmaceutiques utilisent des micro-organismes (bactéries, levures) ou des cellules animales, de même que des enzymes purifiées de ces différents organismes, comme outils de production ou comme outils de bio transformation pour sur exprimer en grande quantité et au niveau industriel soit une protéine d’intérêt thérapeutique (ex : hormone, vaccin, protéine sanguine, modulateur de la réponse immunitaire, …), soit un métabolite d’intérêt thérapeutique (ex : antibiotique, vitamine, acide aminé, …).

Outre les cours communs à l’ensemble de l’orientation Biochimie (biochimie, microbiologie, génie génétique, biochimie appliquée, génie biochimique, biochimie industrielle), les enseignements de la spécialisation en Biotechnologie pharmaceutique (formation unique en Fédération Wallonie-Bruxelles) couvrent les domaines de l’immunologie, de la vaccinologie, de la chimie thérapeutique (stratégies thérapeutiques), de la pharmacologie galénique, de la culture des cellules animales, de la purification de protéines et des aspects réglementaires des industries pharmaceutiques.  Ces différents enseignements étant assurés par des experts académiques ou par des experts professionnels issus du monde de la recherche ou de l’entreprise, véritable fleuron belge.

Le contenu des cours théoriques de la spécialisation en Biotechnologie pharmaceutique sont illustrés et concrétisés par des travaux pratiques, des séminaires et un bureau d’études permettant par la suite à nos diplômés de s’intégrer parfaitement dans de grandes entreprises, PME ou spin-offs, dans des laboratoires académiques et centres de recherche (fondamentale et/ou appliquée), dans des organismes de contrôle, …

Master en technologie des matériaux


Depuis ces dernières années, les matériaux connaissent de nouveaux développements à la pointe du progrès et de la technologie.  En effet, l’industrie et les centres de recherche sont à la recherche de matériaux de haute performance, plus propres, moins énergivores, plus recyclables voire déjà recyclés.

Afin de répondre à la demande des consommateurs et aux nouveaux enjeux environnementaux, technologiques et économiques, une filière « Matériaux » est proposée à nos futurs diplômés.  Le cursus couvre essentiellement les domaines des polymères tant au niveau de leur synthèse que de leur utilisation et de leur recyclage, de la catalyse et des coatings (peintures, colles, mastics, …).

Ces différents enseignements sont assurés par des experts académiques ou professionnels issus du monde de l’industrie ou de la recherche. Le contenu des cours théoriques est illustré et concrétisé par des travaux pratiques, des séminaires, des bureaux d’études permettant par la suite, à nos futurs diplômés, de s’intégrer rapidement dans de grandes entreprises, des PME, des spin off, des laboratoires académiques, des centres de recherches, des centres de contrôle et d’expertise, …

Master en brasserie et fermentation

Depuis 2016, la Culture de la Bière en Belgique fait partie du patrimoine immatériel de l’humanité. Cette reconnaissance est le fruit d’une longue tradition brassicole répandue dans le monde entier, grâce notamment au savoir-faire de nos brasseurs. C’est dans cet esprit que l‘institut assure une formation en brasserie et fermentation, proposée en master. Les ingénieurs y acquièrent les connaissances multidisciplinaires nécessaires à la compréhension du processus brassicole complet, leur permettant de parcourir le monde et de pérenniser un savoir ancestral.

Durant la formation, les matières premières, l’eau, le malt d’orge, le houblon et la levure, sont détaillées ainsi que leurs influences sur le processus de production et le produit fini. Cette partie du cours fait appel aux sciences agronomiques et aux notions fondamentales de chimie (analytique et organique), biochimie et microbiologie. Une importante partie est consacrée au métabolisme de la levure et aux procédés de fermentation (haute, basse, mixte ou spontanée, refermentation en bouteille) afin de maîtriser cette étape primordiale.

Les aspects technologiques de la production de la bière sont également abordés lors de la formation, ils font appel aux sciences de l’ingénieur, au génie chimique et biochimique. La conception et le fonctionnement des installations techniques est développé à toutes les étapes du processus : le concassage, l’empâtage, le brassage, la filtration, l’ébullition du moût, le refroidissement, la clarification, la garde, la filtration/stabilisation du produit fini et finalement le conditionnement.

Outre les cours communs à l’ensemble de l’orientation Biochimie, la formation est complétée par un bureau d’étude et des séminaires spécifiques à la filière (nettoyage et désinfection, gestion du verre, malts spéciaux etc…). Des travaux pratiques portant sur la caractérisation des matières premières et du produit fini viennent compléter la formation. De plus, les étudiants produisent leur propre bière avec l’unité pilote de 60L semi automatisée du département, bière traditionnellement baptisée ‘Triple Buse’.

La diversité des enseignants participant au programme, de niveau universitaire et/ou industriel de dimension internationale, assure une complémentarité des approches.

Master en technologie des aliments

Minimiser les emballages mais maximaliser la protection des aliments, privilégier les additifs naturels, supprimer les pesticides, préserver les qualités nutritionnelles, exacerber les qualités organoleptiques et ce, tout en garantissant une technologie assurant l’innocuité des aliments destinés à l’alimentation humaine, l’industrie alimentaire est en perpétuelle évolution et constamment soumise à des règlements drastiques.

A ce titre, la formation polyvalente offerte dans cette spécialité permet à l’étudiant d’acquérir des connaissances liées aux propriétés physiques et chimiques des matières premières ainsi que des compétences quant à leur maîtrise lors de leurs modifications selon les outils technologiques propres à chaque filière.

Les enseignements octroyés permettent aux étudiants de relever les défis tant technologiques, microbiologiques, organoleptiques, nutritionnels que toxicologiques dans le plus grand secteur industriel et le plus grand employeur de Belgique.

Les perspectives professionnelles au terme de ce master sont nombreuses et variées allant du secteur de la recherche pour l’amélioration des produits et le développement de nouveaux aliments au secteur technologique par la maîtrise des appareillages, l’augmentation de leur rendement et la qualité de production des produits finis, des matières premières, des ingrédients et des arômes en passant  par celui de l’expertise dans des organismes d’accréditation, d’octroi d’agréments ou de contrôle de la qualité sanitaire et de la maîtrise analytique des laboratoires.

Stages et Travail de fin d’études

Deux stages de 6 semaines (le premier en bloc 3 et le second en bloc 5) et un TFE de 12 semaines minimum traitant d’un sujet de recherche original, innovant et expérimental complètent la formation. En dernière année, la combinaison du stage et du TFE représente 30 ECTS, soit la moitié de l’évaluation annuelle à laquelle les étudiants se consacrent entièrement et exclusivement durant le deuxième quadrimestre de l’année.

Ceux-ci sont effectués dans des laboratoires académiques, centres de recherches, industries, spin-off, organismes de contrôle, … en Belgique ou à l’étranger. Ces dernières années, nos étudiants ont parcouru le monde avec notamment des travaux de fin d’études réalisés en Angleterre, en Irlande, en France, Allemagne mais aussi aux Etats-Unis, en Equateur et au Japon.

Une cellule internationale spécifique (BRI) permet de guider l’étudiant souhaitant réaliser son mémoire à l’étranger, soit via les bourses Erasmus ou via d’autres possibilités de financement. La mobilité internationale est vivement encouragée, tant pour l’apprentissage des langues que pour l’expérience de vie, tout à fait unique.

Les thématiques des stages et du TFE, tout comme les laboratoires d’accueil, sont librement choisis par l’étudiant soit via ses démarches personnelles, soit parmi une liste de sujets proposés par les enseignants et les chercheurs de l’Institut.

Les stages et TFE sont suivis par un directeur externe (lieu d’accueil) et un directeur interne (corps professoral de l’Institut) et font l’objet d’échanges réguliers visant un encadrement optimal des étudiants.