La recherche et les équipements
Dans notre école d’ingénieurs, la recherche nourrit l’enseignement et inversement.
Un effet synergique indispensable pour un enseignement de qualité.
- Une recherche plurielle et collaborative
- La recherche propre
- La recherche subsidiée
- La recherche commanditée
- Des équipements de pointe
Une recherche plurielle et collaborative
Dans les laboratoires de l’Institut Meurice, trois types de recherches ont lieu et elles impliquent des personnes avec des niveaux de formation et des statuts différents, mais très complémentaires. C’est donc ensemble, parce que la recherche est avant tout un travail d’équipe, que tous participent à l’enrichissement de la formation de nos étudiants.
On distinguera, à travers les différents projets qui sont suivis :
- de la recherche propre;
- de la recherche subsidiée;
- de la recherche commanditée.
Pour faire progresser ces recherches, on croisera dans nos laboratoires, des étudiants en TP (travaux pratiques), des stagiaires ou des mémorants (étudiants réalisant leur TFE ou mémoire) venant de l’extérieur ou de l’Institut Meurice, des enseignants, du personnel statutaire de recherche de LABIRIS (un institut de recherche dépendant des mêmes autorités que la heldb) et des chercheurs employés par Meurice R&D (une asbl hébergée dans nos murs et agissant comme le centre de recherche associé à la heldb).
Les thèmes de recherche abordés sont de plus en plus appliqués au fur et à mesure qu’on passe de la recherche propre vers la recherche commanditée en passant par la recherche subsidiée. De façon assez, générale, on aborde dans notre institut :
- l’agro-alimentaire ;
- la biotechnologie ;
- l’environnement ;
- la catalyse.
La remarquable collaboration que nous entretenons au quotidien avec LABIRIS et Meurice R&D nous permet aussi, tant pour nos recherches que pour nos activités d’enseignement, de disposer d’équipement de pointe à travers des conventions de mise à disposition réciproque. Ces équipements, parfois très couteux, nous valent d’être contactés par d’autres hautes écoles, d’autres centres de recherche et des entreprises (de la start-up à la multinationale) pour répondre à des questions complexes, pour développer ou optimiser des process, pour étudier la faisabilité de nouvelles idées.
La recherche propre
La recherche propre est celle qui est portée par nos enseignants sur les sujets qui les passionnent et pour lesquels ils ont acquis une véritable expertise. Elle est souvent menée en collaboration avec nos étudiants (projets, stages, TFE) et avec les chercheurs de LABIRIS. Elle contribue surtout à augmenter nos connaissances avant de pouvoir les partager avec la communauté scientifique internationale à travers des publications dans des revues scientifiques après un processus d’évaluation et de validation par des pairs (on parle de PRJ pour Peer-Reviewed Journal), ou plus directement avec nos étudiants en les incorporant dans nos cours. La collaboration avec les chercheurs de LABIRIS nous permet d’avoir des équipes de recherche plus denses, plus structurées, pour être plus ‘à la pointe’.
La recherche subsidiée
La recherche subsidiée est réalisée grâce à des subsides publics (la Région Wallonne, la Région Bruxelloise, la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Fédéral, l’Europe) obtenus le plus souvent après un dépôt de projet soumis à un double processus de sélection : examen du niveau de qualité et concours pour ne financer que les meilleurs. Cette recherche est souvent le fruit d’une collaboration avec LABIRIS, parfois avec d’autres centres de recherche ou avec d’autres hautes écoles ou des universités. En général, ces projets traitent de sujets d’intérêt immédiat pour notre société, sont d’une durée de 2 à 4 ans et donnent lieu à l’engagement de chercheurs à temps plein pour cette durée. C’est notre centre de recherche associé, l’asbl Meurice R&D qui les gèrent et engage les chercheurs. C’est régulièrement l’occasion pour certains de nos jeunes diplômés d’acquérir une première expérience professionnelle en recherche.
Ainsi, grâce à notre collaboration avec les chercheurs de LABIRIS et Meurice R&D, notre centre de recherche associé, nous avons participé à de nombreux projets FIRST, PIT, BRIDGE, IMPULSE, WAGRRALIM, GREENWIN et BIOWIN (3 des 7 pôles d’excellence wallons) souvent associés à des entreprises wallonnes ou bruxelloises, ou au moins avec leur parrainage.
La recherche commanditée
Réalisée directement pour le compte d’entreprises, cette recherche nous place au cœur des problématiques à résoudre dans ces industries, et procure à nos étudiants et à notre formation un avantage substantiel en tant qu’entité de formation de Masters en science de l’ingénieur industriel. La recherche pour le compte d’industriels a un caractère appliqué et directement applicable. Quand une telle recherche est menée, les résultats appartiennent à l’industriel. Notre gain se situe à plusieurs niveaux : nouvelles connaissances et connaissance de problématiques actuelles de terrain, enrichissement de notre formation par des cas concrets et appliqués, financement (les industries payent la recherche menée) de nouveaux équipements, lesquels permettent l’acquisition de nouvelles compétences, et souvent… débouchés pour nos jeunes diplômés.
Des équipements de pointe
Notre institut, grâce à des conventions de mise à disposition de matériel, dispose d’un éventail d’équipements de pointe, variés, modernes, souvent couteux, et mis à la disposition de nos étudiants pour leur travaux pratiques ou leurs travaux de recherche. Ainsi, peu d’instituts de formation d’ingénieurs chimistes disposent comme nous :
- de biofermenteurs contrôlés, d’un volume de 1 à 200 L (échelle pilote) ;
- de chaines de purification de protéines ;
- de sécheur en lit fluidisé ;
- de lyophilisateurs ;
- d’atomiseur (échelle pilote) ;
- d’une microbrasserie complète et autonome ;
- d’un propagateur de levures (étapes préalable au lancement d’un brassin) ;
- de chambres climatiques et d’un texturomètre pour les aliments ;
- de cabines de test pour l’analyse sensorielle (répondant aux normes AFNOR) ;
- d’appareillage de la détermination de la surface spécifique et de la porosité de solide poreux ;
- d’un appareil de mesure de la densité réelle (pycnométrie à l’hélium) ;
- d’appareil de la dispersion métallique de catalyseur par adsorption d’hydrogène ou de monoxyde de carbone ;
- d’un appareil de détermination de la taille de particules en suspension par diffraction laser ;
- de chromatographes en phase gazeuse avec détection de masse (couplés ou non à une détection olfactive) ;
- de chaines HPLC et UPLC (chromatographie en phase liquide);
- d’une chaine de chromatographique liquide à exclusion stérique (GPC) ;
- de spectromètre NIR (mesurant l’absorbance dans le proche infra-rouge) ;
- de spectromètre à plasma à couplage inductif (ICP) ;
- de spectromètres d’absorption et d’émission atomique ;
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